Klaipeda et l’Isthme de Courlande à l’extrémité ouest de la Lituanie

Après avoir exploré Vilnius et ses environs, je pars en direction de ma dernière étape en Lituanie, Klaipeda et Nida sur l’Isthme de Courlande, à l’extrémité ouest du pays. Mais avant d’atteindre Klaipeda, il a fallu quitter Vilnius et ses embouteillages dû à une légère erreur de calcul de ma part.

Le problème quand on voyage longtemps, c’est qu’on perd un peu le fil des jours de la semaine. Comme je n’attends pas le week-end avec impatience, je suis assez globalement incapable de dire quel jour on est. J’arrive à gérer les dates, réservation dans les auberges oblige, mais les jours c’est une autre histoire ! Donc je me suis retrouvée coincée dans les embouteillages de fin d’après-midi du vendredi, a priori c’est une tradition ici aussi.

Le lendemain, je suis partie explorer Klaipeda, mignonne petite ville portuaire où on notera la présence d’un canal dont les rives aménagées sont plutôt sympathiques.

Un parc peuplé de statues sur l’ancien cimetière militaire, détruit pendant l’occupation soviétique où on croise des occupants un peu déroutant.

Sans trop de conversation, mais paisibles.

Ou encore assez indescriptibles.

Ici aussi, les murs servent d’expression artistique.

Un peu de créativité, ça aide pour faire passer des messages !

Et quand il n’y a plus de mesure, on tombe sur ce genre de choses…

Donc Klaipedia c’est mignon. Mais la vrai raison de ma venue ici, c’est l’Isthme de Courlande et sa piste cyclable, décrite comme plate, de 50km entre Smiltyne et Nida, dernière ville Lituanienne avant la frontière Russe (eh oui, il y a un petit bout de Russie avec un accès sur la mer Baltique et la ville de Kaliningrad).

Une fois le vélo loué pour la journée, j’embarque avec un de mes camarades de l’auberge, sur le ferry qui amène en quelques minutes sur l’Isthme de Courlande.

Il fait un grand soleil, mais le fond de l’air est frais à cette heure presque matinale (on est monté dans le ferry de 10h du matin).

Au programme de la journée, descendre jusqu’à Nida, située à 50km de là, en vélo le long de la piste cyclable aménagée. La première chose qu’il faut souligner, c’est que les infrastructures sont vraiment très bien. La piste cyclable n’est quasiment jamais sur la route principale, ni même à côté, elle serpente dans la forêt.

Passe au milieu des champs.

Et le long des dunes.

Autant d’occasions de faire des arrêts pour admirer le paysage, parce que 50km, c’est… long.

Vraiment très long, surtout que la piste est beaucoup moins plate que ce que les descriptions laissaient penser. La partie la plus difficile s’est avérée être entre les kilomètres 28 et 35 avec le vent de face et un faux plat assez pénible.
En chemin, j’ai traversé des petits villages qui donnent l’impression d’être entièrement à louer avec personne dans les rues et des panneaux de locations à toutes les portes de maison.

50 kilomètres plus tard, une autre épreuve m’attendais : plus une seule table de libre dans les restaurants ouverts à l’année dans cette station balnéaire. Et oui, avec le temps magnifique de ce dimanche, j’étais pas la seule à profiter de la balade. J’ai finalement pique-niqué au soleil, avec les oiseaux zieutant les miettes de mon sandwich.

Pas question de faire le retour en vélo, c’était un coup à passer la nuit dehors ! Je suis donc rentrée en bus, ce qui m’a permis de faire le triple combo : vélo dans la soute, moi dans le bus et le bus sur le ferry. Pas mal non ?

Une dernière épreuve avant de rentrer, remettre la chaîne du vélo qui a moins bien supporté le transport en bus que moi.

Une fois le vélo restitué, j’ai même eu le temps d’admirer le coucher du soleil sur le port.

Puis je suis rentrée à l’auberge où j’ai retrouvé Rick, sur le même ferry que moi le matin, on s’est rapidement perdu de vue, son objectif étant de faire l’aller/retour sur la journée. Verdict ? Il a fait le retour en taxi !

Quelques verres en ville ont conclu cette bonne journée en plein air et mon exploration de la Lituanie, que j’ai quittée le lendemain en bus direction Riga en Lettonie pour la suite de mon périple.