Beijing, 1ers pas dans la capitale.

Beijing, à la découverte de la capitale du pays et de ses différents quartiers.

Du 6 au 10 Décembre.

Par Sophie – Le 12 juin – Très en retard sur l’écriture des articles, mais toujours à Houay Xay où je commence à m’installer plus confortablement.

Une fois n’est pas coutume, le trajet entre Harbin et Beijing (via Changchun) s’est passé sans problème. Le train express a quand même mis presque 8 heures à arriver, mais comme même la 2nd classe est assez confortable, pas de problème.

Une fois arrivée à Beijing, en fin de journée à la nuit tombée, j’ai pu rejoindre mon auberge à pied, presque sans me perdre. Située dans une ruelle de petites maisons traditionnelles dans un des quartiers qu’on appelle les Hutongs, j’ai quand même réussi à dépasser la ruelle et c’est finalement un gentil papy qui m’a aidée à trouver l’endroit. Le check-in fait, j’ai pu m’installer et constater que le lit n’était pas du tout confortable. Imaginez une planche en bois servant de sommier avec un micro matelas, qui tenait plus de la ouverture épaisse que du matelas et vous aurez une idée du lit. Avec quelques mois de recul, c’est pas le pire dans lequel j’ai dormi, mais à ce moment là, ça piquait un peu quand même.

Le lendemain je suis partie explorer la ville. Ayant pour objectif d’acheter un nouveau téléphone, j’ai commencé par me rendre dans le quartier dédié au shopping. Finalement la Chine a quand même quelques points communs avec les Etats-Unis, les temples dédiés à la consommation y sont totalement sur-dimensionnés ! Et à Beijing, c’est encore plus vrai que dans les villes plus modestes. Je me suis donc lancée à l’assaut non pas d’un centre commercial mais bien d’une rue entière (et une 2 x 2 voies s’il vous plait) bordées de gigantesques centres commerciaux.
La rue des centres commerciaux

Le temps d’y chercher les stands de téléphones, de me faire une idée des prix et de réussir tant bien que mal à communiquer avec les employés des marques qui m’intéressaient, il faisait nuit quand j’ai finalement décidé d’aller au marcher de la soie, temple de la contre-façon et des prix cassés.
La rue des centres commerciaux

Je me suis finalement décidée à acheter un téléphone, mais je dois bien avouer que je pensai que les prix seraient plus intéressants. Ils étaient finalement assez peu différents de ceux qu’on peut trouver sur internet en Europe. Petit moment de flottement quand même quand je me suis aperçue que je n’avais pas assez en liquide pour payer (…). Le vendeur a probablement eu peur que je change d’avis vu qu’il m’a accompagnée jusqu’au distributeur deux étages plus bas et qu’il ne m’a pas lâchée d’une semelle jusqu’à ce que je reparte avec mon téléphone en poche !

Le lendemain, j’ai continué à explorer la ville et je suis allée me balader dans un des Hutongs où on trouve les tours jumelles : la tour des tambours et la tour de la cloche. Les Hutongs, c’est tout ce qui reste du Beijing populaire du siècle dernier. Et encore, leur superficie a vraiment beaucoup diminuée ces 20 dernières années pour permettre la construction d’immeubles modernes. Depuis quelques temps, les autorités chinoises ont commencé à réaliser l’intérêt culturel et touristique de ces quartiers et la plupart sont maintenant protégés. Ils se ressemblent un peu tous avec des dédales de ruelles assez étroites bordées de maisons basses (généralement un étage) et pas très larges.
Une des nombreuses portes marquant l'entrée d'une rue dans Beijing

C’est au coeur d’un des plus gros quartier de Hutongs de la ville que se trouvent les deux tours, construites en 1272, que je suis allée visiter.
La tour de la cloche

Elles se font face de chaque côté d’une esplanade avec d’un côté la tour de la cloche :
La tour de la cloche

Et de l’autre, celle des tambours :
La tour du tambour

La 1ère raconte la légende de l’immense cloche qui se trouve à son sommet, entièrement faite en cuivre, c’est la cloche la plus grande et la plus lourde de Chine. L’histoire raconte que les meilleurs artisans du royaume ont enchaîné les difficultés et les échecs pendant la fabrication de la cloche. Finalement et alors que le délai imposé par l’empereur allait expirer, la fille du ferronnier en chef s’est sacrifiée en se jetant dans le feu où la cloche était en cours de fabrication pour demander leur aide aux Dieux. Suite à son sacrifice, la cloche a pu être terminée dans les temps, sauvant ainsi tous les ouvriers qui auraient été exécutés en cas de retard (je sais pas vous, mais moi je commence à être un peu fatiguée de toutes ces histoires et légendes où c’est encore une femme qui se sacrifie… Enfin bon !).

La cloche a ensuite été utilisée pendant des siècles pour indiquer l’heure aux habitants de la ville.
La cloche en haut de la tour du même nom

Dédiée au passage du temps, la tour du tambour contient un petit musée qui retrace la mesure du temps au cours des siècles. Les restes des tambours d’origine y sont également exposés. En hommage aux empereurs chinois, de nouveaux tambours ont été installés et des performances ont lieu 4 fois par jour à heure fixe. Par chance j’ai pu assister à celle de l’après-midi, impressionnante !
Le son des tambour dans la tour du même nom

On peut donc visiter les deux tours qui ont en commun des escaliers d’accès vertigineux !
Que ce soit pour accéder à la tour de la cloche,
Les escaliers particulièrement raides de la tour de la cloche

Ou en descendre (encore plus impressionnant) :

Les escaliers toujours aussi raides pour la descente
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Même configuration pour la tour du tambour :
Les escaliers de la tour du tambour

La montée pique un peu les jambes, d’autant que les marches ne sont pas super régulières, mais une fois en haut, quasiment 100 mètres au-dessus de la foule, j’ai pu profiter du paysage.
En haut de la tour de la cloche

Et la vue sur la ville vaut le détour 🙂 !

Une fois descendue je suis allée me promener dans le quartier autour des tours où un lac artificiel a été aménagé. La balade y est sympa, bien que fraîche au coucher du soleil.
Le lac artificiel du quartier des Hutongs au coucher du soleil

De retour à l’auberge, j’ai eu la bonne surprise de participer à une activité raviolis chinois qui m’a permis de rencontrer les autres voyageurs et d’apprendre à replier les raviolis. Pas si évident que ça et vu l’état dans lequel ils étaient après la cuisson, on avait tous une sacrée marge de progression !

Ayant sympathisé avec mes voisins pendant qu’on faisait les raviolis, c’est avec eux que j’ai terminé la soirée, à 6h du matin après avoir découvert les boites de nuit et clubs de Beijing. Autant vous dire que le lendemain, je me suis contentée de me balader aux alentours de mon auberge.

Après cette journée de repos nécessaire, je suis partie pour 3 jours découvrir la Muraille de Chine à Gubeiku, petit patelin au pied d’une portion non restaurée de la muraille. Situé à 70km de Beijing, le trajet aura quand même duré 5 heures !

Quelques images supplémentaires de Beijing

2 réponses sur “Beijing, 1ers pas dans la capitale.”

  1. Superbes photos, comme toujours ! Les escaliers sont impressionnants, il ne vaut mieux pas rater la première marche !
    Vivement la grande muraille !!!!

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